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Capgemini

Capgemini a 50 ans

Quel plaisir de pouvoir se plonger dans la vie de ceux qui ont fait d’une petite entreprise grenobloise un leader mondial en quelques décennies. Ils étaient 6 le 1er octobre 1967. Ils sont désormais 200 000. Waoo !

Et quelle aubaine pour les scribes que nous sommes (prononcez « storytellers »). Car 50 ans d’Histoire, c’est avant tout 50 ans d’histoires et nous avons pu en dénicher des fabuleuses. Et quelle aubaine pour l'auteur du Média Humain, car 6 ans après sa parution, Capgemini nous a permis de déployer un dispositif d'Employee Advocacy à l'échelle de 40 pays (cf. infra, partie 5). Ces 50 ans ont résonné tout 2017.

Ces 50 ans ont résonné tout 2017. En voici un petit résumé en vidéo.

1. « Sur les traces de Serge Kampf », un film consacré au fondateur

Place à l’émotion. Pourquoi ? Parce que c’est triste. Le fondateur de Capgemini est décédé l’année dernière à l’âge de 81 ans. Il ne verra pas l’anniversaire.

 

Il était important de lui consacrer un film, important de faire témoigner les gens qui l’ont connu : administrateurs, compagnons de la première heure, Paul Hermelin bien sûr, rugbymen, petits-fils. C’est Pascal Gadeau qui fut sélectionné pour réaliser ce film. Nous n’avions que très peu d’images historiques à notre disposition. Serge Kampf était un homme pudique qui faisait très peu d’apparitions publiques. Nous avons donc dû recourir à la reconstitution. Choix de l’acteur. Nombreux aller-retour à Grenoble. Cigarettes. Serge Kampf fumait.

 

En ressort un film de 25 minutes alors que nous devions en faire 6. Syndrome de Stockholm bien connu entre des équipes zélées et l’objet de leur travail. On se dispute, on s’échauffe, on bosse tard. On réécrit 20 fois la voix off.

 

Et pif, on descend enfin à 9 minutes 30. Certainement encore un peu long. Nous ferons peut-être une version plus courte à la rentrée. Quand les auteurs seront prêts émotionnellement à retailler dans leur bébé. Heureusement, moi, je suis sadique. J’adore couper.

 

Voici le résultat :

Existe aussi en anglais.

2. Un film animatique (prononcez « motion design ») sur les 50 ans du Groupe

Honnêtement comme disent les jeunes, quand le directeur de création (prononcez « Jean-Pat ») m’a dit qu’il partait sur du motion design, j’ai eu peur. Car qu’est-ce qu’on s’ennuie en général avec ce format. Mais là, il a mis le paquet. Et cette rétrospective (prononcez « timeline ») a une gueule d’enfer.

 

C’est ici (bon, c’est aussi un peu trop long… Stockholm again). Mais faites-moi plaisir, regardez au moins le début. Cela déchire.

3. Un site internet

Il est très chouette : capgemini50.com. Je vous engage à y passer un peu de temps.

 

Quelques raccourcis pour ceux qui n’en ont pas beaucoup, du temps :

➤ Ne vous torturez plus, torturez Sogeti : vous voulez revoir les anciennes campagnes de pub, les anciens slogans : c’est ici que ça passe.

➤ La tête dans les nuages, à la conquête du temps réel, au-delà des temps modernes, la fin du cash, le graal de l’expérience client, vers le risque zéro, les objets connectés ont-ils une âme ?, des robots et des hommes, Green IT ou IT for green, Business models : des ruptures heureuse : les projets emblématiques de Capgemini ces 50 dernières années.

➤ 45 % des répondants pensent qu’il sera possible d’habiter dans des villes sous-marines dans 50 ans : et vous ?

4. Un livret 50 ans

À  45 000 exemplaires. Il retrace la biographie de Serge Kampf et les temps forts de Capgemini. Notamment la conquête du monde au travers d’acquisitions clés. Nous avons le plaisir de collaborer avec l’historien Tristan Gaston-Breton.

 

15 000 exemplaires ont été distribués avec le rapport annuel. Le reste étant avant tout destiné aux collaborateurs et aux salons (tant RH que techno).

 

28 pages. Un format court mais intense, où l’on apprend que Serge Kampf a hésité entre 3 métiers : conducteur de tramway, pilote de chasse et journaliste.

5. Un challenge interne Move50 et Employee Advocacy

Bouger pour l’éducation. Pari réussi. Cela a bien bougé. 418 000 kms ont été parcourus, soit plus que la distance Terre-Lune, en cinq mois pour trois projets en faveur de l’éducation des enfants en Inde, au Guatemala et en France.

 

Le trailer de l’opération : et bien en fait, non je ne peux pas vous le montrer. Il est réservé à l’interne.

 

Mais ce n’était pas tout. Ceux qui souhaitaient faire plus pouvaient poster le #capgemini50 sur les réseaux sociaux. Et la dynamique fut exceptionnelle. Tant par le nombre que par le contenu des posts. Un petit aperçu ici.

 

Et 200 000 collaborateurs qui postent, cela donne un reach proche de 300 millions et un record mondial en Inde. Quelques images :

6. Une soirée de gala pour 1 000 invités à l’Orangerie de Versailles

Sorry guys, sur invitation only. Juste dire qu’elle se déroula au-delà de nos attentes. Et donc la divine surprise de ce projet, c’est que l’on peut bosser 16 mois sur une soirée et être émerveillé de la vivre parce que tous les éléments que vous avez ajustés séparément se mettent à se répondre pour créer quelque chose de supérieur, pour délivrer un message de sérénité, de grandeur et de générosité.

 

Et puis plein d’autres choses : des frises sur le campus des Fontaines, un portrait du fondateur dans tous les sites dans le monde entier, des chocolats en forme d’as de pique, la remise des prix Innovators Race 50.

 

Merci à Paul Hermelin et à toute l’équipe Capgemini emmenée, inspirée par Philippe Grangeon (Thomas Hirsch, Virginie Régis, Emmanuel Lochon, Marie-Laure Soulié, Hervé Leroux, Christel Lerouge, Andrea Fedderson, Michaele Beaudoin, Tania Castillo-Perez). Merci à tous nos partenaires, et en particulier au Château de Versailles.

 

Merci aussi à ENGIE qui en nous confiant il y a deux ans les 50 du GNL nous avait permis de nous rôder sur la thématique « quinqua » et en particulier à Michel Batard qui nous a transmis le virus de l’histoire d’entreprise.

 

Vivement les 60 ans !

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